Plan d'actions pour Montigny-le-tilleul - Landelies, réalisé par Loïc Sartieaux, échevin

Ce que j’ai appris en construisant des plans d’actions pour Montigny-le-Tilleul

Communication, inclusion, jumelages : trois domaines différents, une seule ambition. Structurer une vision politique à l’échelle locale, et la traduire en actions concrètes.

Mes plans d’actions pour Montigny-le-Tilleul / Landelies

Un contexte simple en apparence... complexe en réalité

Début 2025, je débute mon mandat comme échevin à Montigny-le-Tilleul.
Parmi mes compétences : la communication, les jumelages, la personne porteuse de handicap et l’égalité des chances. Quatre matières riches, transversales, mais souvent traitées au fil de l’eau.
 
Dès les premières semaines, j’ai ressenti le besoin de créer des plans d’actions stratégiques structurés, non pas pour “faire joli”, mais pour poser un cadre clair, lisible, mesurable, tant pour les équipes que pour les citoyens.

Ce que j'ai découvert en chemin

1. Faire simple, c’est très compliqué

Un bon plan stratégique, ce n’est pas 40 pages de jargon. C’est :
  • des objectifs clairs
  • des indicateurs concrets
  • des résultats attendus précis
Mais formuler tout ça de manière simple, compréhensible, mobilisante… prend du temps. Il faut choisir les bons mots et renoncer au flou confortable.

2. Le transversal est une nécessité, pas une option

Difficile de parler inclusion, sans travailler avec le CPAS.
Difficile de communiquer, sans la collaboration des services internes.
Difficile de construire des échanges entre villes, sans le soutien des autres échevins.
 
Ces plans m’ont appris à écouter les autres, croiser les idées, synchroniser les agendas. Et ce n’est pas toujours évident : les rythmes et les priorités ne sont pas toujours alignés.

3. On n’échappe pas aux ajustements

Certaines fiches-actions étaient trop ambitieuses. D’autres ont été freinées par des réalités de terrain : manque de temps, de relais, ou de budget.
 
Mais c’est normal : un plan, ça évolue. Et l’important, ce n’est pas d’avoir “tout fait”, mais d’avoir avancé, appris, adapté.

Ce que je retiens

  • Mettre de la méthode dans l’action politique, c’est possible… et utile.
  • Donner de la visibilité au travail communal, ça renforce la confiance.
  • Un plan bien construit devient un outil de dialogue, pas une contrainte.

Et maintenant ?

Le plan n’est qu’un point de départ. Il va vivre, se nourrir du terrain, des retours citoyens, des partenaires.
 
Il va poser les bases d’une méthode que je veux appliquer aussi dans mes autres missions.